Fontaine Saint-Blaise

Sur la place, face à l’église, la fontaine Saint-Blaise alimentée par la source de la Velle a été détruite par un Panzer lors de l’offensive von Rundstedt et récemment rétablie. A l’époque, personne n’échappait à l’incessante servitude millénaire : se saisir des récipients et courir quérir de l’eau à la source, à la fontaine. «Aller à l’eau» était souvent une quête pénible quotidienne; certains l’ont encore accomplie et s’en souviennent. Ces tâches duraient depuis toujours, lancinantes, impératives.
(Source : Maison du tourisme d’Houffalize-La Roche).

Stèle de Pogge

Pogge est un personnage folklorique fort connu à Schaerbeek. Il symbolise autant le paysan madré, balourd et un tantinet bonasse que le joyeux compère qui ne crache pas sur un verre de gueuze. Il rapelle surtout la vivacité du passé rural de la commune devenue malgré elle citadine. Pogge n’est pas un héros mythique. En réalité, il s’agit d’un certain Pierre De Cruyer, né le 19 juillet 1821.
Le sculpteur Louis Van Custem a reconstitué l⤙effigie du héros. Deux exemplaires existent, l’un se trouve à Schaerbeek et l’autre à Houffalize.
Lors de l’Offensive, la Commune Bruxelloise a adopté et aidé Houffalize. En témoignage de gratitude, la rue principale dénommée antan  » rue du Haut-Pont » a été rebaptisée  » rue de Schaerbeek » le 27 octobre 1946. Niché dans le rocher, le Pogge perpétue le souvenir et défend l’amitié qui unit les deux cités.

Le Monument Sebald (1914-1918)

Le Monument Sebald a été élevé en l’honneur du premier soldat français tombé sur le sol belge lors de la guerre de 1914 – 1918. Il fut tué au cours d’une escarmouche qui donna son nom à la rue.
(Source : Maison du tourisme d’Houffalize – La Roche)

Pierre commémorative du Parc des Cheras

A la glorieuse mémoire de cinq victime du nazisme exécutées le 11 janvier 1945.
Deux morts : Godefroid Chauvier et Paul Coeurderoi
Deux blessés graves qui ont échappé miraculeusement au massacre : Odon Marlaire et Joseph Bolle.
Le dénommé Martin dont on est sans nouvelle.

Odon Marlaire, blessé grièvement, a miraculeusement survécu après avoir subi 33 opérations. Aujourd’hui décédé, il est chaque année longtemps revenu en pèlerinage sur les lieux.

Pierre commémorative du Parc Lambin

Samedi 23 et dimanche 24 décembre 1944 : Le week-end sanglant du Parc Lambin.
Cette tragédie endeuilla trois localités de la commune actuelle : Nadrin, Wibrin et Houffalize. Pour les membres des familles frappées qui vivent encore aujourd’hui, le temps n’a rien effacé. Lors de la première action,Emile Remy( 50 ans), Sylvain Martin (43 ans), Léon Dethor (33 ans), Antoine Bollet (24 ans) et Jean Nadin ( 18 ans), furent abattus d’une balle dans la nuque par des policiers nazis. Eudore Weinquin, qui devait connaître le même sort parvint à s’échapper. Bien que gravement blessé par balle, il ne sera pas repris par l’ennemi. Le lendemain dimanche, les même S.S arrêtèrent Alfred Huberty (42 ans) et Armand Bastin( 27 ans). Ils furent conduits au même Parc Lambin et abattus comme les précédents de la veille, une balle dans la nuque. Grâce à Eudore Weinquin, les corps des cinq martyrs du 23 furent exhumés le 2 février1945. Mais ce n’est que le 23 avril suivant que les corps des deux victimes du 24 furent découverts de manière inopinée bien qu’ils aient été enterrés sommairement à seulement quelques mètres de leurs compagnons d’infortune.

Cette pierre a donc été placée à la mémoire des victimes.